Être guéri

L’évangile d’aujourd’hui nous parle d’une guérison. Le lépreux crie sa détresse au Seigneur.

Nous pouvons facilement le comprendre puisque nous avons certainement déjà supplié le Seigneur de nous donner, ou à quelqu’un d’important pour nous, une guérison physique, psychologique, spirituelle ou toute autre forme de demande.

Exprimer nos besoins à Dieu, qui les connaît déjà, redit notre confiance en Lui comme un enfant à ses parents.

Le malade de cette péricope n’exige rien. Il redit simplement si tu le veux. Sa demande est importante mais gratuite.

La guérison est pour lui, en plus d’un bien-être physique, la réinsertion dans la société. Il avait été condamné par l’opinion publique comme s’il était coupable d’une faute. Ce jugement était dû à la peur que cette maladie engendre.

Le texte de la Parole de Dieu nous invite aussi à nous associer à la prière des personnes souffrantes sous toutes les formes.

Le 11 février, la fête de Notre Dame de Lourdes, est depuis 1992, à la demande de Saint Jean Paul II, la journée mondiale des malades.

Dans plusieurs communautés chrétiennes ce sera l’occasion de célébrer la tendresse de Dieu pour les personnes souffrantes en vivant le sacrement de l’onction des malades de façon communautaire.

Ce dimanche est donc particulièrement porteur de la prière face au mystère de la souffrance.

Notre foi nous permet de nous associer spécialement au Christ dans ses interrogations, ses peurs et ses moments difficiles du Jardin des Oliviers et de sa Passion. Ce lien avec Lui invite à porter la certitude de la résurrection.

Déjà nous nous préparons au carême qui commencera le mercredi qui vient, avec la célébration des cendres, et notre souci de conversion et d’union de plus en plus intime au parcours du Christ.

                                                                                        Daniel Gauvreau, prêtre